Le confinement a provoqué un changement radical dans la vie des gens. Du jour au lendemain, quelque chose qui paraissait impossible à beaucoup comme le travail à distance s’est généralisé.

Quel impact aura cette crise sanitaire sur notre projet pour Castanet ?

Pour cela, nous continuons à dérouler le discours prononcé par Xavier Normand lors de notre dernière réunion publique le 24 juin. Après être revenu sur le programme, il a bien sûr évoqué l’impact de la crise liée à la Covid-19 sur nos propositions.

Voici la suite de son discours :

Hier s’est tenue la dernière réunion publique de Castanet en Commun, à la salle du Lac spécialement aménagée pour le respect des mesures de sécurité. Malgré le contexte particulier, ce sont plus de 130 personnes qui y ont participé, en se conformant aux gestes barrières, rappelés en préambule par Barbara.

Après le récit, par Lucia et Pascal, de la belle histoire du collectif depuis septembre 2019, c’est Xavier Normand qui a pris la parole, en commençant par revenir sur les trois dimensions de la campagne.

Voici son introduction :

22 mars ! Depuis des mois, pour le collectif Castanet en Commun, cette date était notre ligne de mire, celle à laquelle tout devait basculer, vers l’exercice des responsabilités ou vers celui d’une opposition vigilante et constructive.

Nous sommes le 22 mars et rien ne se passe de particulier ce jour-là.

Avons-nous tort de vouloir le meilleur pour nos parents, nos enfants, nos amis, nos voisins ? Avons-nous tort de rechercher la ville désirable, où il fait bon vivre ? Avons-nous tort de proposer un lieu culturel, associatif comprenant une médiathèque en plein cœur de Castanet ? Avons-nous tort de vouloir faire une pause sur l’urbanisation, de vouloir un plan « Vélo » et de réinvestir et de végétaliser l’espace public ?

Comme l’écologie, la citoyenneté est à la mode pour ces élections municipales. Beaucoup de listes s’en réclament. Mais attention à la fausse citoyenneté ! Une qualification qui nous distinguerait plus nettement est participatif. Au-delà d’être citoyenne, qu’est-ce qu’une liste participative ?

Aller au marché, c’est d’abord sortir de chez soi ! Cela peut paraître anodin, mais se rendre au marché, c’est avant tout prendre une bouffée d’air. C’est aussi souvent profiter d’un moment de détente ou à défaut moins oppressant que dans les rayons d’une grande surface au milieu des caddies pressés.

En cette période d’élections municipales nous parlons souvent de commune ou de municipalité mais de la ville, de notre ville, très peu. Et pourtant la ville c’est le lieu de rencontres, le lieu de vie pour nombre d’entre nous. Souvent, point de repère, c’est notre ville de naissance, d’enfance, de nos études, de notre demeure… La ville peut être tentaculaire, métropole, mégapole, compétitive, culturelle mais la ville c’est notre image.

Lors de la réunion publique du 4 février à la salle du Lac, Xavier Normand a donné la vision de Castanet en Commun sur l’écoquartier du Lauragais-Tolosan. Concernant le quartier durable, nous pensons que le principe de la ZAC est un bon principe, qui permet de produire en même temps du logement, de l’espace public et des équipements collectifs. Une bonne partie du paysage urbain de Castanet résulte de ce type d’outils, par exemple les quartiers des Fontanelles ou de Rabaudy.

Lors de la réunion publique du 4 février à la salle du Lac, Xavier Normand a donné la vision de Castanet en Commun sur la coopération avec le Sicoval. Depuis trop longtemps, Castanet tourne le dos au Sicoval, parfois de manière explicite et parfois de manière plus insidieuse, par omission. Nous faisons le choix de placer le Sicoval au cœur de notre campagne, pour trois raisons. L’intercommunalité est une force D’abord parce que nous croyons à l’intercommunalité.

Voici le texte de l’intervention de Castanet en Commun mardi soir sur “Le meilleur des deux mondes”, lors de la réunion publique : L’histoire de Castanet en Commun commence avec l’idée qu’on ne peut plus faire de la politique aujourd’hui comme avant, même pas comme en 2014. Depuis 2014, la France a connu la crise des partis politiques, la démission de Nicolas Hulot et les marches pour le climat, qui, pour paraître anecdotiques, ont marqué un point de bascule dans certaines consciences, la crise des gilets jaunes avec une exigence de justice, de cohérence, de respect.