QUOI DE NEUF ?
Dimanche, votez 2 !
- votez pour nousVotez 2️⃣ dimanche pour engager Castanet dans les transitions écologique, citoyenne et solidaire. Vous témoignerez de votre envie de reprendre la main pour écrire une nouvelle page de notre histoire commune, avec un maire et une équipe qui savent que la confiance se construit au quotidien, dans l’écoute et le dialogue.
C’est à ce futur maire espéré, Xavier Normand, que nous avons repris le texte ci-dessous. Il l’a prononcé lors de la réunion publique du 2 mars. Il résume bien, avec humilité et sérénité, ce qui l’a porté jusque là, comme tête de notre liste citoyenne et participative.
Une page sera tournée le 22 mars ; maintenant ce qui intéresse les castanéennes et les castanéens, c’est ce qu’on va trouver sur la nouvelle page.
Notre liste a choisi de dire nous, dès le départ. Elle est la seule dans ce cas-là à Castanet. Et ce nous n’est pas celui d’un clan ou d’une bande de copains, c’est plutôt un nous de sport collectif, où on cherche la complémentarité des expériences et des talents. Beaucoup des membres du collectif et de la liste ne se connaissaient pas il y a un an et ont appris à travailler ensemble dans ce nouveau contexte.
Alors comme dans tous les sports d’équipe, on choisit ensuite un capitaine. C’est ce qui s’est passé et c’est comme ça que je conçois mon rôle. Ça tombe plutôt bien, parce que cela correspond à mon expérience dans la vie.
Ça a été le cas sur le plan professionnel, où j’ai été responsable d’équipe, dirigeant d’entreprise, directeur dans une collectivité, aujourd’hui consultant et coach, ou dans mon parcours militant. Ce que je peux vous dire, c’est que cette expérience a été une des plus intenses que j’ai vécues. Je ne devrais pas le dire, mais même si l’aventure devait s’arrêter le 22 mars, il n’y aurait rien à regretter de l’investissement que j’y ai mis à titre personnel.
Enfin, et vous l’avez compris, c’est un « nous » qui ira demain bien au-delà du collectif que nous avons créé et qui s’adressera à toutes celles et tous ceux qui voudront s’impliquer pour écrire cette nouvelle page de l’histoire de notre commune.
Vous savez donc presque tout de notre projet pour Castanet, et nous espérons que ces propositions vous auront convaincus que cela vaut le coup de nous confier la responsabilité de la commune pour 6 années. Que nous œuvrerons pour le bien de toutes et tous en lien avec toutes celles et tous ceux qui voudront s’impliquer, que ce soit sur un projet identifié ou plus largement, que ce soit à l’occasion d’un temps particulier ou sur la durée du mandat.
Ne nous trompons pas. Nos adversaires principaux, ce ne sont pas les autres listes. Nos adversaires principaux, c’est l’indifférence et le doute. L’indifférence est notamment liée à ce que le sociologue Jean Viard appelle la démocratie du sommeil : on vote plus là où on dort que là où on vit. C’est paradoxal.
Nous croisons ces situations tous les soirs lors du porte-à-porte, et nos échanges commencent souvent par des réponses très évasives, avant que l’envie de parler prenne le dessus. Nos interlocuteurs se rendent alors compte qu’il y a quand même des sujets importants pour eux et que toutes les propositions ne sont pas équivalentes. Le doute, quant à lui, est souvent lié à la perte de crédibilité du « politique » au sens large. Nous rencontrons également tous les soirs des personnes qui ne veulent plus voter, faire un choix sur des discours imprimés et des promesses. Nous disons pour notre part que la politique c’est certes une affaire de convictions et de valeurs —et nous affichons les nôtres— mais que c’est surtout une affaire de dialogue. Nous prenons le temps pour cela.
Et je vais le dire, un autre adversaire que nous ne devons pas ignorer, c’est l’excès de confiance. J’ai grandi à Grenoble, et la première élection à laquelle j’ai participé était la municipale de 1983. Un maire sortant, Hubert Dubedout, considéré comme novateur et apprécié, et un jeune loup de 34 ans, Alain Carignon, bénéficiant de réseaux influents grâce à sa position de directeur adjoint de la chambre de commerce et d’industrie. Carignon est passé au premier tour et tout le monde a retenu que beaucoup d’électeurs ont profité d’un dimanche ensoleillé en attendant de s’exprimer au deuxième tour… Vous imaginez que cette expérience m’a traumatisé à vie !
Alors je vous le dis comme je le pense, nous croyons en nos chances dans cette élection, mais nous n’y croirons vraiment que quand nous aurons le résultat en main.
2, c’est le bouton sur lequel il faudra appuyer dimanche, après vous être lavé les mains, bien sûr !

—— Photo de Priscilla Du Preez
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